Quelques éléments intéressants :
Pages 46 à 49 : Deux problèmes internes à la société kabyle : l'ex-aristocratie religieuse des Marabouts, et le rôle des clans (çof).
Pages 53-59 : Faut-il se battre d'abord pour la Kabylie, quitte à aider ensuite les autres peuples berbères, ou continuer le combat avec eux, au risque de ne rien obtenir ?
Pages 60 à 63 : Faut-il se passer de la langue arabe ?
Pages 70 à 77 : Sur l'économie de la future Kabylie autonome.
Page 114 : « Face à la déferlante démocratique à travers le monde, depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, les dictatures protégées par l'ancien parapluie soiétique rivalisent de fard et de culot pour améliorer leur image auprès des pays occidentaux qu'ils accusaient la veille, d'impérialisme. »
Page 136 : Sur les deux partis politiques actuels en Kabylie, le FFS et le RCD : « En réalité, ces deux partis ont abandonné l'idée de de venir un jour majoritaire en Algérie, ils ont intériorisé leur complexe de minoritaires à vie. »
Page 164 : Sur les invasions arabes des huitième et neuvième siècles : « …nous avons eu à affronter les arabes venus de l'est pour, sous le prétexte de l'islam, violer notre terre et notre âme, voler nos richesses et nos filles au nom d'un Dieu qu'ils n'ont jamais respecté. Ils disaient vouloir nous apporter la liberté d'Allah et ils diabolisèrent nos femmes… »
Page 165 : « C'est la France qui après ses deux grandes victoires sur la Kabylie, en 1857 et 1871, a fait perdre à notre région le contrôle de son destin. »
Page 167-8 : « Doit-on incriminer ou féliciter toutes celles et ceux qui, de l'intérieur ou de l'extérieur de l'Etat algérien, dans la rue ou dans les administrations, rabaissaient notre algérianité [kabyle] au rang d'une insulte, d'une souillure, d'une honte nationale ou, dans le meilleur des cas, d'une menace pour l'unité du pays ? »
Page 173 : L'auteur, sur lui-même : « A cinquante-trois ans, je n'ai ni gloire ni richesses à attendre. La satisfaction morale du devoir accompli me suffit amplement. »
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