Quelques éléments intéressants:
Page 15: La sacralisation de la nation débute en Europe avec la Révolution française.
Page 21 : Mazzini, en 1869 : " La race italienne n'est pas encore guérie de cette faiblesse morale, et la marque que son histoire hypocrite et simulatrice lui a laissé sur le front n'est pas encore partie. "
Page 23 : Où les Républicains italiens, au XIXe siècle, envient l'action de l'église catholique et veulent, pour la science athée, une structure qui puisse éduquer l'Homme italien : " …l'homme pris au berceau et tenu serré dans son poing juqu'à sa mort ;… "
Page 38 : Influence de la religion d'Etat du Japon au tout début du XXe siècle sur la formation d'une religion laïque pour la nation italienne : auto-adoration.
Page 40 : Avant la guerre de 14 ; désir d'une grande part de la jeunesse d'insuffler une foi nouvelle dans l'acte politique.
Page 41 : La guerre de 14-18 perçue comme " une apparition tragique du sacré. "
Pages 70-75 : Culte fasciste rendu au drapeau national.
Pages 79-85 : Glorification fasciste de la Grande Guerre.
Page 107 : Règlement des trois grande fêtes du fascisme et de sa liturgie.
Page 112 : " Les fasciste ont raison d'excommunier les hérétiques de la Patrie " Critica fascista du 15.7.1923
Page 119 : " Seule une religion peut nier et annuler l'attachement à la vie terrestre. " Salvatore Gatto, 1928. Rapprochement entre les martyrs chrétiens et les héros du premier fascisme.
Page 122 : " Recréer en nous un sentiment religieux de l'Etat " C. Pellizzi, 1931.
Pages 123-124 : " Le véritable paradis se trouve là où la volonté de Dieu est faite, qui se retrouve également dans la volonté de l'Etat " Enseignement scolaire, 1936.
Page 128 : Identification du parti fasciste à un ordre religieux militaire ou à une Eglise, laquelle sert aussi à pourchasser les dissidents.
Page 132 : Culte des morts, ceux tombés pour la Patrie.
Page 138 : Où l'Etat fasciste n'a pas de théologie, mais une morale. Attitude du fascisme envers l'église catholique : réalisme politique plutôt que fanatisme idéologique ; l'objectif étant d'associer le catholicisme au projet totalitaire.
Page 153 : Culte de la romanité.
Page 163 : Le mythe selon Carlo Costamagna, juriste fasciste : une " représentation subjective de la réalité capable de provoquer une affirmation de l'esprit entièrement indépendante de son contenu logique expérimental ".
Page 167 : " Les disciples dégénérés de Rousseau "
Page 171 : " nouvel art fasciste des célébrations séculières "
Page 175 : Où l'organisation fasciste embrasse " les fêtes populaires jusqu'aux manifestations sportives et aux expositions. "
Pages 176-8 : Fascisation des fêtes rurales traditionnelles. Pas de religion de la nature, mais vision d'une nature domptée.
Page 220 : Le communisme regardé comme la " bestia ritornante ".
Pages 260-263 : " Le culte du chef "
Page 286 : Le mythe Mussolini ; le dictateur regardé comme un dieu protecteur. Croyance en la bonté mussolinienne.
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